Le travail de Laddie John Dill a émergé il y a environ 45 ans, sur les côtes Est et Ouest des Etats-Unis, avec une série d’œuvres conçues et fabriquées à partir de lumière et de sable. Ces œuvres ne sont que la partie apparente d'un iceberg, infime partie en néon de sa recherche.
À la fin des années 1960, Dill produisait et exposait un grand nombre de "lignes de lumière" délicates et excentriques, faites de verre soufflé et de molécules de gaz en mouvement.
Ce n’est qu’en 2011 qu’il les expose de nouveau, lors de la grande manifestation "Pacific Standard Time" s’étendant de Los Angeles à San Diego, une initiative du Getty Museum qui avait pour but de mettre en valeur l'Art d’après-guerre de la Californie du Sud. En effet, ces œuvres précoces de Dill se sont avérées être l'une des majeures «redécouvertes» de l'initiative du Getty.
Depuis, Dill a réactualisé certaines de ces pièces et en a réalisé de nouvelles, fascinantes dans leur luminescence, ludiques dans leur séquençage des éléments, mystérieuses dans la façon dont elles étreignent leurs ombres.
Ces tubes fins et droits sont appelés "Light Sentences" par l'artiste. Ils sont composés de segments colorés et disposés en séquences, comme s’il s’agissait de mots distincts composant des phrases. Ces séquences se jouent de notre tendance à «lire» de tels alignements, que nous les prenions ou non comme entités. Nous les balayons de gauche à droite lorsqu'ils sont horizontaux, de haut en bas lorsqu'ils sont verticaux.
Quand ils sont accrochés les uns proches des autres, ils pourraient former des paragraphes.