La galerie choisit cette année de développer le thème de l’Identité à travers des travaux emblématiques des recherches de ses artistes.

Concernant Hannah Collins et Rut Blees Luxemburg ce sont des travaux sur l’urbanité qui sont privilégiés à travers des vues nocturnes de Londres pour Rut Blees Luxemburg et de Paris pour Hannah Collins, des thèmes récurrents dans le travail de ces deux figures de la photographie contemporaine basées à Londres.

A travers Nicola Lo Calzo le thème de l’Identité sera traité par la mémoire comme élément fédérateur avec la série « Inside Niger » qui a fait l’objet d’une publication chez Kehrer en 2012. Lo Calzo propose un état de la réalité des activités commerciales nigériennes avec des face à face improvisés en effaçant tout rapport de pouvoir avec ses sujets afin qu’ils puissent garder toute leur intégrité morale. Ainsi se révèle par le sentiment d’éternité du passé et du futur, une réalité totalement dérisoire.

Dérisoire également semble t’il cette quête de reconstruction de l’Ile d’Haïti, qui met à jour après le terrible séisme subi, les ruines de la société toute entière. Ici aussi il s’agit bien à travers de clichés non posés d’une fresque de la vie quotidienne de ses habitants.

 Avec Jesse A. Fernández, nous restons dans la fresque avec le turn over des civilisations mises à bas par les révolutions successives, progrès, régressions, reconstructions permanentes de la fin des années 50 à nos jours.